Le travail sous une nouvelle loupe

Presque tout le monde que je connais se questionne …

Après avoir enduré des années de stress, de chaos et d'agitation, nous examinons nos vies sous une nouvelle loupe.

Une sorte de crise de vie, une période de désenchantement, un état permanent de questionnement et d’introspection général où nous imaginons par inadvertance que le remède est de changer d’emploi ou d'arrêter de travailler …

En résulte … le «Quiet Quitting», «The Great Resignation» , «The Great Reshuffle» et «The Great Regret» …

Peut-être que le vrai enjeu est que nous avons fondamentalement mal compris l’impact de la pandémie dans nos vies.

Lors du confinement, on nous a banni de pratiquer toutes ces activités et de fréquenter toutes ces personnes qui nous tenaient à cœur et qui nous offraient différentes formes d'engagement et de satisfaction …

… et quand on ne peut pas obtenir nos doses de dopamine et de sérotonine, nous sommes frustrés et déconcertés.

Il ne nous restait que le « travail » …

… et au lieu de reconnaître à quel point le bonheur est inextricablement lié à une vie riche et satisfaisante à tous les niveaux, nous avons blâmé le « travail » comme étant la seule source de notre désenchantement.

Étonnamment, on s’attendait à ce que notre principale source de revenus, à elle seule, nous rende heureux!

Si vous avez perdu votre motivation pour votre « travail », je vous suggère de peser sur « pause » avant de démissionner (au moins pour le moment) et de renouer avec les activités et les gens qui sont sources d'engagement, de plaisir et de satisfaction.

Ces activités sans valeur apparente (que ce soit le jardinage, l'escalade, le bénévolat, la peinture, la danse, l'écriture de poésie, le jogging ou la cuisine) mais qui vous redonnent du plaisir d'une manière que votre « travail » ne peut parfois pas.

La vie m’a démontrée que les gens heureux « aiment travailler » (aka faire des efforts) - mais n’aiment pas nécessairement toujours leur « travail »! Ils sont parfois moins ambitieux dans leur emploi principal, mais sont généralement plus investis, motivés et passionnés dans tout ce qu'ils entreprennent.

Le remède est de célébrer chaque journée avec les passions et les personnes que nous aimons le plus - des ambitions parfois moins « carriéristes » certes, mais plus gratifiantes et organiques et qui peuvent être appliquées à tout ce qui vous tient à cœur et vous permet de renouer avec vos vrais désirs.

Car souvent le bonheur se cache juste sous la surface de notre désillusion.

𝘍𝘦𝘳𝘷𝘦𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵,

𝘈𝘭𝘦𝘴𝘴𝘢𝘯𝘥𝘳𝘢