L’éthique est une expérience que l’on vit aux travers d’actions et de sentiments  quotidiens. C’est mettre les valeurs et les principes moraux universels en pratique. Elle forme et accompagne le jugement moral person­nel en situation difficile… C’est la boussole qui nous aide à décider avec justesse dans l’incertitude.

On ne peut pas trancher diverses définitions telles que l’éthique professionnelle, éthique personnelle, éthique sociale… il n’y à qu’une éthique, et elle s’applique à toutes nos conduites humaines. Cette éthique doit d’abord être vécue personnellement. Il n’existe ni éthique professionnelle ni éthique sociale, sans éthique personnelle.

Croyance populaire est que si l’on fait preuve de sens éthique, on limite nos opinions et nos opportunités de succès personnel et professionnel. En fait, selon le Centre de Ressources d’Ethique de Washington D.C., les individus et les compagnies qui détiennent les compétences nécessaires et qui sont dédiés à faire « la bonne chose », qui s’engagent envers une responsabilité sociale, et qui agissent en conséquence sont à la longue plus profitables que celles qui ne le font pas.

Certains obstacles se dressent contre l’éthique :

L’éthique de l’intérêt personnel.

Lorsque le comportement éthique est motivé par l’intérêt personnel, la prise de décision se réduit à un calcul des risques et des récompenses. Si le comportement éthique comporte un risque élevé (ou si le risque d’un comportement non éthique est bas et sa récompense élevée), les principes moraux cèdent le pas à la facilité. Il s’agit d’un problème important : beaucoup de gens trichent aux examens, mentent dans leur curriculum vitæ ou faussent des données au travail.

La quête du bonheur.

Nos valeurs, ce que nous désirons et ce qui importe pour nous, définissent ce qui, à notre avis, nous rendra heureux. Nous sommes libres de rechercher les satisfactions matérielles et les sensations physiques, mais à elles seules, ces choses nous procurent rarement (voire jamais) le bonheur. Souvent, elles mènent plutôt à une vie solitaire, déconnectée et vide de sens. Les personnes qui font preuve de maturité morale trouvent le bonheur dans des quêtes plus élevées que l’argent ou le statut social.

L’éthique c’est une question de maîtrise de soi :

Ne pas faire ce que vous avez la POSSIBILITÉ de faire.

Un geste n’est pas approprié simplement parce qu’il est permis ou que vous pouvez le poser sans vous faire prendre.

Ne pas faire ce que vous avez le DROIT de faire.

Il y a une différence importante entre ce que vous avez le droit de faire et ce qu’il est justifiable de faire.

Ne pas faire ce que vous VOULEZ faire.

Une personne qui fait preuve de sens éthique choisit souvent d’en faire plus que ce que la loi demande et moins que ce que la loi permet.

Un problème éthique impose de faire un choix déplaisant ou indésirable dû à un principe moral. Le fait qu’un choix soit légal ne le rend pas nécessairement acceptable. En choisissant le respect de la loi comme but de l’éthique plutôt que son point de départ, on se dirige vers de mauvaises décisions aux conséquences potentiellement désastreuses pour les personnes et les organisations concernées. Le respect de la loi est primordial, mais il ne suffit pas.

L’éthique en milieu de travail

L’éthique en milieu de travail est un engagement personnel dans un contexte professionnel, il faut du courage pour être fidèle à cet engagement dans son travail. La compétition est impitoyable, les marchés sont difficiles, les budgets sont serrés, les clients sont exigeants, les collègues sont opportunistes…

L’adoption d’une gestion de l’éthique en milieu de travail a aussi plusieurs avantages, elle :

  • Aide à garder le cap moral pendant les périodes difficiles ;
  • Est une police d’assurance : elle permet de s’assurer que les politiques en place sont légales ;
  • Aide à gérer les valeurs liées à une saine gestion, une planification stratégique et une gestion diversifiée ;
  • Transmet une image publique forte.

Les six piliers de la personnalité illustrent un ensemble de valeurs morales universelles, inhérentes à la notion de personnalité, dont chacun d’entre nous peut se servir pour améliorer le degré éthique de ses décisions.

Voici ces attributs de la personnalité :

1. Loyauté « Faire ce que vous avez promis de faire »

2. Respect « Traiter les autres mieux qu’ils vous traitent »

3. Responsabilité « Faire ce que vous êtes censé faire »

4. Équité « Jouer selon les règles »

5. Gentillesse « Être attentionné envers les autres »

6. Civisme « Faire votre part »

Toutes ces consignes et réflexions se résument en une seule et unique phrase. La prochaine fois que vous ferez face à un dilemme qui vous demande de prendre une décision, appliquez la règle d’or : « Faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fassent. »

Pour mesurer l’éthique d’une situation, posez-vous simplement la question :  « Comment est-ce que j’aimerais être traité dans une telle situation? »

C’est aussi simple que ça! Le défi réside dans la difficulté d’avoir le sens de l’éthique (en tout temps et toutes situations) puisqu’il n’est pas toujours évident d’avoir la conviction et la force intérieure nécessaire pour l’appliquer au quotidien.

Les avantages d’une personnalité positive et riche sont incalculables; la vie gagne en profondeur et en signification. Savoir que notre personnalité nous suit, même dans les situations difficiles, nous soutient lors des obstacles et nous témoigne que nous sommes maîtres de notre bonheur et de notre estime de soi.