👉️ Pour en savoir plus consultez notre article «Faire preuve de courtoisie et de respect en milieu de travail»: https://solutionsandco.com/blogue/faire-preuve-de-courtoisie-et-de-respect-en-milieu-de-travail
Une étude menée à Princeton en 2014 montre que quand on utilise un clavier pour prendre des notes, on n’absorbe pas la matière de manière optimale, essentiellement parce qu’on transcrit textuellement plutôt que de reformuler dans nos propres mots. Le fait de rédiger rapidement sans chercher à saisir réellement le sens des mots nuit à la compréhension et à l’apprentissage.
Prendre des notes électroniquement peut être plus efficient, mais le faire à la main est plus efficace!
https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0956797614524581
Voici le deuxième des deux articles dédiés à l’imagerie mentale. Dans l’article précédent nous avons expliqué la technique et la façon dont elle contribue à la performance et au développement de l’intelligence émotionnelle. Cet article s’attardera sur le processus étape par étape afin de l’utiliser dans l’apprentissage et l’intégration des « Soft Skills » telles que la gestion des émotions, la gestion du stress, parler en public, l’adaptabilité, l’influence, la créativité, la gestion de conflits, etc.
Nous avons défini l’imagerie mentale comme étant une technique d’entraînement mental que les gens performants utilisent pour se préparer à l’action, répétant et entraînant leurs pensées, leurs sentiments et leurs comportements dans le but d'optimiser les performances et le bien-être. Bien qu'elle soit fréquemment utilisée pour améliorer les performances physiques, les activités qui incluent une composante cognitive et émotionnelle peuvent être améliorées avec l’imagerie mentale.
L’imagerie mentale est une excellente technique pour reprendre le contrôle, trouver un équilibre et renforcer notre endurance émotionnelle. Prendre du recul vis-à-vis ses émotions et les regarder en tant qu’observateur change la façon dont le cerveau traite les sentiments.
Étape 1: Préparez-vous physiquement, émotionnellement et mentalement
L’imagerie mentale est bien plus productive lorsqu’on se trouve dans un état de grande disponibilité mentale. Assurez-vous de mettre de côté vos préoccupations courantes et éliminer les distractions afin de favoriser la création d'images et permettre de maximiser le potentiel du cerveau (ondes alpha : 15 fois plus d’apprentissage… En général, nous sommes en mode bêta).
Étape 2 : Faites un « Post-Mortem »
Un « Post Mortem » est un examen rétrospectif de l’événement ou de la situation que vous souhaitez changer ou améliorer. C’est l’occasion d’analyser vos performances passées et d’évaluer vos décisions et vos actions. Examinez la situation et passez en revue ce qui s'est produit. Demandez-vous:
La clé de cette technique réside dans la capacité de remettre en question vos réactions émotionnelles plutôt que de simplement les subir.
Étape 3: Imaginez mentalement la performance
À cette étape on se sert de la visualisation pour développer et élaborer des stratégies plus efficaces. Demandez-vous comment vous pouvez changer votre action, votre façon de penser, recadrer les situations – les voir différemment :
C’est l’étape pour imaginer les situations comme on voudrait qu’elles se réalisent – comment on souhaiterait atteindre nos objectifs. De manière systématique, on se représente tous les éléments de l’activité, les étapes telles qu’elles doivent se dérouler ainsi que soi-même en train de surmonter les difficultés. Ces représentations mentales de la visualisation devront être au plus proche de la réalité.
La perspective est notre point de vue au cours de l'imagerie et elle peut être envisagée de deux façons :
Il n'y a pas de consensus sur la meilleure perspective. La première personne peut être préférable pour répéter des attitudes et des émotions ou pour répéter une stratégie. Une perspective à la troisième personne peut être adoptée pour réviser la forme lors de l’exécution d’une compétence technique. Les athlètes déclarent utiliser les deux en alternance.
Étape 4: Faites appel à tous les sens
La visualisation est certainement une partie importante de la méthode, mais l'image visuelle seule est limitative. Une kinesthésie, une émotion ou une sensation, est également nécessaire. Il faut imaginer une représentation mentale la plus juste et la plus précise possible, et ce dans toutes les dimensions. Ici, il s'agit de ressentir les sensations liées à votre visualisation: les émotions, les odeurs, les sons.
Les images kinesthésiques incluent l’évocation des sensations physiques que vous pourriez ressentir. Cela peut également inclure une prise de conscience des mouvements de votre corps ou les expressions de votre visage ou du positionnement dans l'espace. Les émotions sont également un élément important du ressenti d'une image et pour qu’une image soit réaliste, il faut recréer les émotions ressenties lors de l’activité. Répéter et développer les réactions émotionnelles que vous souhaitez ressentir lors d'une activité est une excellente cible pour l'utilisation de l'imagerie.
Étape 5: Représentez très en détail
Vivacité, exactitude et positivité. L'efficacité de la technique dépend aussi de la qualité des images produites. Les images mentales doivent être vivaces, c’est-à-dire claires et détaillées. Plus une image est nette et riche en détails plus elle est efficace.
D’autre part, les images mentales doivent être exactes c’est-à-dire refléter la réalité avec la plus grande précision possible. Il sera donc important d’imaginer autant de détails tels que : La physionomie des gens, la taille et le poids des objets, leur disposition, leur localisation, la distance qui les sépare, l’espace environnant…
Une autre chose à éviter lors de l'utilisation d'images est le langage négatif tel que « Ne pas faire ça …» ou «ne pas dire cela… ». Notre cerveau ne traite pas le langage négatif sans introduire ce que nous ne voulons ni voir ni faire. Concentrez-vous et utilisez des mots qui ne reflètent que ce que vous voulez faire.
Étape 6: Contrôlez et répétez
Les images doivent ensuite être contrôlées. Cela signifie être capable de construire des images soutenues aussi longtemps qu’on en a besoin et savoir les manipuler, les transformer, les faire évoluer et les ajuster en réponse à l'apprentissage afin de progresser. Cela concerne non seulement les aptitudes physiques, mais également les états psychologiques tels que la confiance et la motivation. Vous voulez contrôler votre image pour qu'elle réponde à vos attentes.
Un effet positif ne peut toutefois être atteint et maintenu sans une pratique régulière et assidue. Les experts recommandent au moins trois fois par semaine la pratique de l'imagerie d’une durée optimale de 20 minutes.
Parfois, on peut être frustré par le manque de contrôle des images ou leur vivacité. Dans ce cas, il est important de se rappeler que l'imagerie est une compétence qui peut être développée, comme toute autre compétence avec une pratique soutenue. En sachant les résultats qu'on peut atteindre, on doit décider si on est prêt à s’investir afin de surmonter la frustration qui pourrait survenir en chemin.
À travers cet article, je souhaitais montrer que l’imagerie mentale n’est pas une approche réservée exclusivement aux athlètes de haut niveau et n’est pas, non plus, une approche ésotérique. Bien au contraire, c’est une préparation mentale scientifique qui contribue à la performance et à la maîtrise de nos compétences professionnelles. Quel que soit votre objectif, cette technique vous permet à la fois de vous ressourcer, de trouver des solutions, mais surtout, elle peut favoriser votre efficacité et votre bien-être en milieu de travail. Bon succès!
Les prochains deux articles sont dédiés à l’imagerie mentale. Ce premier article se concentre sur l’explication de cette technique issue de la science, comment elle contribue à la performance et comment elle peut développer l’intelligence émotionnelle afin de l’utiliser dans l’apprentissage et l’intégration des « Soft Skills », les compétences relationnelles, dans notre milieu professionnel.
L’imagerie mentale est l’acte de se représenter mentalement des états sensoriels, ceux-ci pouvant être de différentes dimensions (visuelle, auditive, olfactive, gustative, proprioceptive, etc.). Elle est une technique d’entraînement mental que les gens performants utilisent pour se préparer à l’action, répétant et entraînant leurs pensées, leurs sentiments et leurs comportements dans le but d'optimiser les performances et le bien-être.
Elle est utilisée efficacement dans plusieurs domaines, notamment par les intervenants en psychologie du sport, les psychothérapeutes, les psychologues et les orthopédagogues. En psychiatrie, l’imagerie mentale est utilisée dans les thérapies cognitivo-comportementales, notamment dans le SSPT (syndrome de stress post-traumatique) de et la phobie sociale. Dans le domaine du sport, l’imagerie mentale est une méthode très efficace qui est utilisée par les sportifs élites dans le cadre d’une préparation mentale en vue d’atteindre des objectifs très précis. En thérapeutique, en enseignement ou en développement personnel, on se sert de l’imagerie mentale pour provoquer des changements soient-ils physiques, cognitifs ou comportementaux.
Le recourt à l’imagerie mentale peut avoir plusieurs objectifs:
Lorsque nous apprenons physiquement à faire quelque chose, le cerveau change. L’imagerie mentale est un processus cognitif qui stimule les mêmes zones cérébrales impliquées dans la planification et l'exécution inconsciente des mouvements et active des réponses neuronales et comportementales similaires à l'expérience réelle. Les connexions neuronales sont renforcées, des connexions sont ajoutées ou supprimées et de nouvelles cellules sont formées.
L’imagerie mentale est une technique éprouvée scientifiquement qui permet de maximiser le potentiel du cerveau au moyen d’images. À travers l'utilisation des techniques d'imagerie cérébrale, tels que les PET‐Scan avec radiotraceur ainsi que les IRM fonctionnelle (IRMf), on a pu démontrer que les mêmes régions du cerveau sont activées lorsque nous vivons une situation réelle que lors d’un exercice d’imagerie mentale et que les régions relatives à la rétinotopie (vision périphérique et/ou vision centrale) sont stimulées et reflètent le même modèle neuronal trouvé lors de l'exécution du mouvement.
L'imagerie affecte plus que les muscles, produisant des réponses cardiovasculaires et respiratoires. En imaginant la réunion stressante de demain votre fréquence cardiaque augmente et votre respiration devient courte et superficielle, comme dans la vraie vie. Cette équivalence fonctionnelle s'étend à l'activité neuronale qui se produit lorsque vous voyez, entendez et sentez des choses dans l'imagerie visuelle, auditive et olfactive. Le même processus neuronal qui est activé lorsque vous percevez des choses avec vos sens est recréé lorsque vous les imaginez.
Bref, le cerveau ne reconnait pas la différence entre ce qu’il vit réellement et ce qu’il imagine vivement. Une zone grise dont on a tout avantage à tirer profit!
Bien qu'elle soit fréquemment utilisée pour améliorer les performances physiques, les activités qui incluent une composante cognitive et émotionnelle, telles que la gestion des émotions et du stress ou parler en public, peuvent être améliorées avec l’imagerie mentale.
Nos milieux de travail nous présentent des contraintes constantes, telles des clients en colère, des collègues désagréables, des supérieurs exigeants, des objectifs à atteindre, des problèmes récurrents, et les exigences de performance, de sorte qu'il peut être facile de se sentir dépassé, débordé et avoir la "mèche courte". Quel que soit notre rôle nous nous retrouvons parfois dans des situations difficiles qui engendrent un déversement d’émotions.
Nous avons tout avantage à maitriser nos émotions. Les athlètes régulent leurs émotions avant les compétitions afin de les aider à mieux « performer », et les soldats régulent leurs émotions avant d'aller au combat pour éviter les effondrements émotionnels.
L’imagerie mentale est une excellente technique pour reprendre le contrôle, trouver un équilibre et renforcer notre endurance émotionnelle. Prendre du recul vis-à-vis de ses émotions et les regarder en tant qu’observateur détaché change la façon dont le cerveau traite les sentiments.
Les études d'imagerie cérébrale démontrent que cette pratique réduit l'activité dans un secteur hautement émotionnel du cerveau, tout en stimulant une zone liée au contrôle de votre réponse physique au stress - une prise de recul mentale qui dit: « Tiens, que se passe-t-il réellement ici? Quels sont mes choix d’actions? ». En d'autres termes, vous constatez vos émotions plutôt que de les subir.
L’imagerie mentale conditionne notre cerveau le rendant plus susceptible d’agir conformément à la représentation mentale, ce qui entraîne un véritable apprentissage et le développement de cette compétence imaginée. Si vous vous êtes préparé à ladite situation, vous pourrez tout simplement passer à l’action appropriée préalablement élaborée et pratiquée.
Dans cet article j’ai souhaité crédibiliser cette technique issue de la science et expliquer comment elle contribue à la performance soit-elle physique ou émotionnelle. Commencez à l’explorer et lors du prochain article nous pourrons nous attarder sur le processus et les étapes afin de l’intégrer comme pratique régulière dans votre coffre à outil professionnel. À bientôt!
La théorie du bol à poissons stipule que les poissons tropicaux peuvent grandir autant que leur aquarium le leur permet; plus grand est l’aquarium, plus les poissons grandiront. La théorie du bol à poissons est applicable aussi pour les humains.
Concevoir le prochain aquarium vous procure le même sentiment que d'avoir une vision, de créer une image pour votre vie ou vous pourrez grandir.
Changer pour un aquarium plus grand, implique de savoir s’étirer vers la prochaine étape même avant d’être vraiment prêt.
Cette théorie peut se mettre en pratique si on a une vision claire et définie, et si l’on prend un risque calculé et prémédité, car si l’aquarium que vous voulez aménager est démesuré, vous allez probablement sauter dedans et vous noyer.
« Nous sommes ce que nous faisons sans cesse. Et donc, l’excellence n’est pas un acte isolé, mais une habitude. » - Aristote
« Savoir-Agir » c’est l’agencement intentionnel et efficace d'un ensemble de « Savoirs » (acquis, intégrés, mobilisés et utilisés) dans une situation donnée. C’est la combinaison gagnante qui permet à un individu d’assumer son rôle et ses responsabilités avec succès dans un contexte d’action… Bref, d’être efficace !
Pour nombre d’entre nous, le travail occupe une portion primordiale de nos journées. Il est source de satisfaction ou de frustration, théâtre de nos émotions et de nos défis, c’est l’endroit où l’on évalue, à la vue de tous, nos réussites et nos échecs.
Quels sont les facteurs d’une carrière professionnelle réussie ? Pourquoi certains réussissent et d’autres sont simplement fonctionnels tout le long de leur cheminement ou, pire, survivent carrément ? Indubitablement, la chance ou les diplômes peuvent contribuer au succès de certains, mais ils n’expliquent qu’une infime partie de ces réussites. Qu’arrive-t-il à ceux qui ont eu les mêmes opportunités ou obtenu les mêmes diplômes mais qui, malgré tout, n’atteignent pas les mêmes sommets?
Nous en connaissons tous – des avocats, comptables, ingénieurs ou des secrétaires, agents administratifs, vendeurs, préposés au service à la clientèle, techniciens informatiques, analystes, maçons, entrepreneurs, chefs ou coiffeurs…. Qu’ils aient choisi une profession, un métier, une carrière ou une vocation… Il y en a qui réussissent… D’autres qui trainent en queue de peloton et regardent les autres réussir.
Quelles sont ces habiletés qui permettent à un individu parmi tant d’autres de se différencier, de se séparer de la masse et de réussir professionnellement?
Afin de réussir dans tout contexte professionnel il faut avoir un coffre à outils. Le médecin a son coffre à outil… Le mécanicien a son coffre à outils… Le boulanger a son coffre à outils…
Tous les outils ne sont pas concrets et tangibles tels des marteaux, des clés anglaises et des stéthoscopes… Souvent nos outils sont intangibles… Ce sont nos compétences professionnelles!
Définissons le terme de compétence dans un contexte professionnel : la notion de compétence signifie la démonstration de posséder la capacité – c’est-à-dire les connaissances, les habiletés et les attitudes – de mobiliser et d’accomplir un ensemble de « Savoirs » nécessaires à l'exercice d'une activité professionnelle, permettant à un individu d’assumer son rôle et ses responsabilités avec succès. Ces compétences sont les outils qui vous permettent d’être efficace et d’atteindre les objectifs souhaités.
Nous couvrirons plus en détail ces compétences dans le prochain article, mais retenons pour l’instant qu’elles sont toutes des compétences prisées dans les milieux de travail et essentielles à notre réussite professionnelle. Cultiver des bonnes compétences professionnelles exige la maîtrise d’un bon nombre d’habiletés qui vont au-delà d’une simple « taxonomie des compétences professionnelles ». Chaque Savoir-Agir se déploie simultanément sur 4 dimensions : relation aux connaissances, relation à la tâche, relation à soi et relation à autrui.
Toutefois, ce n’est pas parce que l’on a accumulé ces habiletés que l’on saura agir en conséquence. En d’autres termes, les habiletés ce sont nos outils, mais l’objectif ciblé est de les mettre en pratique, de les transformer en action… De savoir agir!
Savoir agir requiert d’avoir appris à combiner les autres savoirs dans des proportions ajustées au contexte et selon un certain ordre pour passer à une action efficace. Il s’agit de pouvoir puiser dans le répertoire des savoirs, choisir celui qui est la plus adapté à la situation et savoir l’appliquer. C’est la capacité d’envisager les actions appropriées et leur influence sur votre rendement.
Le Savoir-Agir est un ensemble d’habiletés d’action (liées aux normes de jugement, aux capacités d’adaptation, aux habiletés communicationnelles, de gestion, etc…) qui permettent de produire des actions adaptées et qui visent à assurer l’équilibre des éléments critiques (relations, environnement, etc…) vis-à-vis des résultats escomptés.
Savoir-Agir c’est savoir…
Dans cette ère où le changement survient à une vitesse époustouflante, Savoir-Agir en temps réel devient le sceau de l'efficacité à tous les niveaux et pour tous les types d'organisations. Comme la complexité augmente, les individus, les équipes et les organisations doivent continuellement savoir mettre à jour leurs connaissances et leurs compétences afin de demeurer compétitifs dans des environnements qui sont fluides, souvent ambigus et où il existe des méthodes multiples pour réaliser les objectifs.
On se donne rendez-vous au prochain article, où nous allons approfondir la notion de compétence professionnelle. À bientôt!
« Gare à vos pensées, car elles deviendront des mots.
Gare à vos mots, car ils deviendront des actions.
Gare à vos actions, car elles deviendront des habitudes.
Gare à vos habitudes, car elles feront partie intégrale de votre caractère.
Gare à votre caractère, car il dicte votre destin. »
(Auteur inconnu)
En apprenant comment solliciter, recevoir et offrir du feedback avec adresse, nous nous équipons avec des outils importants pour créer un environnement de travail équilibré et efficace.
Demander une rétroaction régulièrement stimule une atmosphère socialement et émotionnellement intelligente. De plus, offrir des suggestions avec respect aux autres bâtit confiance et collégialité.
Nous arrivons peut-être à accomplir notre travail, mais trop souvent nous rentrons à la maison démoralisés et frustrés.
Afin de réduire le stress, nous devons promouvoir, à la fois, les accomplissements et le bien-être au travail. Pas seulement l’un ou l’autre.
Lorsque les cœurs humains sont alignés avec le travail, le succès devient un défi et une joie… et la meilleure façon de débuter est de travailler avec les défis qui surviennent dans nos propres relations au travail.
Faire un choix devant une situation complexe et incertaine nécessite de l’acuité intellectuelle. Posséder la simple habileté de choisir une option et d’abandonner les autres est un bon prédicteur de succès.
Parfois, choisir de demeurer dans une situation représente un échec tandis qu’abandonner représente une victoire!
Il est facile de rêver d’avoir le projet parfait, la stratégie parfaite ou l’équipe parfaite.
Toutefois, l’élément le plus important de tout projet/équipe/stratégie est la batterie. C’est la source d’énergie, d’optimisme, de motivation - c’est l’attitude et l’effort qui allument la lumière et qui font en sorte que les choses se réalisent.
Dans tout ce que vous faites, n’oubliez pas d’insérer les batteries.
Un grand nombre de psychologues, d’enseignants et de neurologues aimeraient qu’on reconnaisse la créativité (définie comme étant la production de quelque chose de nouveau et d’approprié) comme étant fondamentale au développement humain et critique à la santé psychologique.
Dr. Mark Runco a réalisé que, pour plusieurs personnes, la capacité d’imaginer les obstacles potentiels à un objectif et de générer une variété de solutions (preuves d’intelligence créative) prédit un bien-être général ainsi que des relations plus satisfaisantes. La réflexion rigide, d’autre part, est associée à la dépression.
Un des classiques moyens de motivation personnelle consiste à attendre à la dernière minute, à la date d’échéance, et de générer une situation dramatique. Lorsqu’on travaille sous pression, l’adrénaline est déclenchée et on réussit à en sortir vainqueur.
Cette approche, bien qu’efficiente à court terme est en bout de ligne corrosive car à un moment donné, vous allez vous retrouver dans un environnement où tout est urgent – vous êtes toujours en train d’éteindre des feux et de gérer des crises. Vous créez votre propre salle d’urgence, où le drame se perpétue. Vous criez au loup avec vous-même.
Parfois on confond l’estime de soi avec:
● Parler fort
● Être brusque
● Une résistance au changement
● Ne pas vouloir faire de compromis
● Être têtu
● Parler rapidement
● Manipuler
● ... et l’arrogance
Aucune de ces caractéristiques n’est véritablement un signe d’estime de soi. En fait, ce sont des symptômes d’un excès ou d’un manque de confiance.
Les individus et les organisations ont tous la chance de choisir entre l’estime de soi équilibrée, l’arrogance ou l’insécurité. Parce que c’est un choix, n’est-ce pas?