👉️ Pour en savoir plus consultez notre article «Faire preuve de courtoisie et de respect en milieu de travail»: https://solutionsandco.com/blogue/faire-preuve-de-courtoisie-et-de-respect-en-milieu-de-travail
Les prochains deux articles sont dédiés à l’imagerie mentale. Ce premier article se concentre sur l’explication de cette technique issue de la science, comment elle contribue à la performance et comment elle peut développer l’intelligence émotionnelle afin de l’utiliser dans l’apprentissage et l’intégration des « Soft Skills », les compétences relationnelles, dans notre milieu professionnel.
L’imagerie mentale est l’acte de se représenter mentalement des états sensoriels, ceux-ci pouvant être de différentes dimensions (visuelle, auditive, olfactive, gustative, proprioceptive, etc.). Elle est une technique d’entraînement mental que les gens performants utilisent pour se préparer à l’action, répétant et entraînant leurs pensées, leurs sentiments et leurs comportements dans le but d'optimiser les performances et le bien-être.
Elle est utilisée efficacement dans plusieurs domaines, notamment par les intervenants en psychologie du sport, les psychothérapeutes, les psychologues et les orthopédagogues. En psychiatrie, l’imagerie mentale est utilisée dans les thérapies cognitivo-comportementales, notamment dans le SSPT (syndrome de stress post-traumatique) de et la phobie sociale. Dans le domaine du sport, l’imagerie mentale est une méthode très efficace qui est utilisée par les sportifs élites dans le cadre d’une préparation mentale en vue d’atteindre des objectifs très précis. En thérapeutique, en enseignement ou en développement personnel, on se sert de l’imagerie mentale pour provoquer des changements soient-ils physiques, cognitifs ou comportementaux.
Le recourt à l’imagerie mentale peut avoir plusieurs objectifs:
Lorsque nous apprenons physiquement à faire quelque chose, le cerveau change. L’imagerie mentale est un processus cognitif qui stimule les mêmes zones cérébrales impliquées dans la planification et l'exécution inconsciente des mouvements et active des réponses neuronales et comportementales similaires à l'expérience réelle. Les connexions neuronales sont renforcées, des connexions sont ajoutées ou supprimées et de nouvelles cellules sont formées.
L’imagerie mentale est une technique éprouvée scientifiquement qui permet de maximiser le potentiel du cerveau au moyen d’images. À travers l'utilisation des techniques d'imagerie cérébrale, tels que les PET‐Scan avec radiotraceur ainsi que les IRM fonctionnelle (IRMf), on a pu démontrer que les mêmes régions du cerveau sont activées lorsque nous vivons une situation réelle que lors d’un exercice d’imagerie mentale et que les régions relatives à la rétinotopie (vision périphérique et/ou vision centrale) sont stimulées et reflètent le même modèle neuronal trouvé lors de l'exécution du mouvement.
L'imagerie affecte plus que les muscles, produisant des réponses cardiovasculaires et respiratoires. En imaginant la réunion stressante de demain votre fréquence cardiaque augmente et votre respiration devient courte et superficielle, comme dans la vraie vie. Cette équivalence fonctionnelle s'étend à l'activité neuronale qui se produit lorsque vous voyez, entendez et sentez des choses dans l'imagerie visuelle, auditive et olfactive. Le même processus neuronal qui est activé lorsque vous percevez des choses avec vos sens est recréé lorsque vous les imaginez.
Bref, le cerveau ne reconnait pas la différence entre ce qu’il vit réellement et ce qu’il imagine vivement. Une zone grise dont on a tout avantage à tirer profit!
Bien qu'elle soit fréquemment utilisée pour améliorer les performances physiques, les activités qui incluent une composante cognitive et émotionnelle, telles que la gestion des émotions et du stress ou parler en public, peuvent être améliorées avec l’imagerie mentale.
Nos milieux de travail nous présentent des contraintes constantes, telles des clients en colère, des collègues désagréables, des supérieurs exigeants, des objectifs à atteindre, des problèmes récurrents, et les exigences de performance, de sorte qu'il peut être facile de se sentir dépassé, débordé et avoir la "mèche courte". Quel que soit notre rôle nous nous retrouvons parfois dans des situations difficiles qui engendrent un déversement d’émotions.
Nous avons tout avantage à maitriser nos émotions. Les athlètes régulent leurs émotions avant les compétitions afin de les aider à mieux « performer », et les soldats régulent leurs émotions avant d'aller au combat pour éviter les effondrements émotionnels.
L’imagerie mentale est une excellente technique pour reprendre le contrôle, trouver un équilibre et renforcer notre endurance émotionnelle. Prendre du recul vis-à-vis de ses émotions et les regarder en tant qu’observateur détaché change la façon dont le cerveau traite les sentiments.
Les études d'imagerie cérébrale démontrent que cette pratique réduit l'activité dans un secteur hautement émotionnel du cerveau, tout en stimulant une zone liée au contrôle de votre réponse physique au stress - une prise de recul mentale qui dit: « Tiens, que se passe-t-il réellement ici? Quels sont mes choix d’actions? ». En d'autres termes, vous constatez vos émotions plutôt que de les subir.
L’imagerie mentale conditionne notre cerveau le rendant plus susceptible d’agir conformément à la représentation mentale, ce qui entraîne un véritable apprentissage et le développement de cette compétence imaginée. Si vous vous êtes préparé à ladite situation, vous pourrez tout simplement passer à l’action appropriée préalablement élaborée et pratiquée.
Dans cet article j’ai souhaité crédibiliser cette technique issue de la science et expliquer comment elle contribue à la performance soit-elle physique ou émotionnelle. Commencez à l’explorer et lors du prochain article nous pourrons nous attarder sur le processus et les étapes afin de l’intégrer comme pratique régulière dans votre coffre à outil professionnel. À bientôt!
Une étude publiée dans Health Psychology a révélé que les personnes qui sont assises plus droites se sentent plus fortes, plus énergiques et positives que leurs collègues voûtés.
Avant de commencer à vous affaisser sur votre chaise, étirez-vous, vous n'avez même pas besoin de vous lever pour cela. Lever les bras vers le ciel, croisez votre bras droit autour de votre bras gauche et joignez vos paumes de mains.
Étirez-vous le plus haut possible pendant 5 secondes. Cela vous aidera à allonger votre colonne et ouvrir votre cage thoracique. Vous relâcherez la tension qui vous pousse à vous avachir. Puis asseyez-vous bien droit en maintenant une bonne posture.
S’engager quotidiennement à conduire nos pratiques professionnelles avec le degré d’intégrité le plus élevé. L’éthique, c’est mettre les principes en pratique et représente l’absence d’écart entre ce que nous disons être nos valeurs et ce que nos gestes disent sur nos valeurs.
Bref, l’éthique c’est …
• Ne pas faire ce que vous avez la possibilité de faire. Un geste n’est pas approprié simplement parce qu’il est permis ou que vous pouvez le poser sans vous faire prendre.
• Ne pas faire ce que vous avez le droit de faire. Il y a une différence importante entre ce que vous avez le droit de faire et ce qui est correct de faire.
• Ne pas faire ce que vous voulez faire. Une personne qui fait preuve de sens éthique choisit souvent d’en faire plus que ce que la loi demande et moins que ce que la loi permet.
Selon l'un des pionnières de la psychologie positive, Barbara Fredrickson, auteure de Love 2.0: « Les émotions positives ouvrent l'esprit et élargissent la palette des pensées et des actions. Elles engendrent des comportements flexibles, accueillants, créateurs et réceptifs. ».
Les émotions positives telles que la joie, le contentement, la gratitude, l'émerveillement, l'enthousiasme, l'inspiration et l'amour sont source de profondes satisfactions.
À l'inverse de la dépression, la tristesse ou la déception, qui elles, provoquent généralement un cercle vicieux, les émotions positives engendrent un cercle vertueux; elles nous aident à nous ouvrir à de nouvelles idées et expériences et influencent la façon de gérer l'adversité.
Attention… Cela ne se réduit pas à une simple neutralité d’émotions. La présence d’émotions positives ne s’obtient pas simplement par l’absence d’émotions négatives. Ainsi, il ne suffit pas d’éloigner les émotions négatives, mais il faut activement développer celles positives afin d’élargir notre univers intellectuel et affectif.
Si vous cherchez à apporter un changement ou faire une chose importante, votre travail peut être rejeté en chemin.
Que ferez-vous si cela arrive?
Au lieu de perdre espoir, décider de vous retirer, garder la tête basse et ne faire que ce que l'on vous demande de faire à partir de ce moment-là ou, pire, ne plus rien apprendre et persister... Pourquoi ne pas essayer de :
Cela requiert conviction et résilience, mais c'est mieux que de rester frustré.
Les décisions impulsives sont une nécessité biologique héritée de nos ancêtres. Souvent, un coup d'œil rapide était la seule manière d'évaluer leur environnement et calculer le risque. Mais dans notre monde moderne, n'est-il pas un peu étrange de traîner cet héritage plein de préjugés qui façonnent et déforment notre perception?
La sociologue Janis Prince, PhD ne suggère pas de remettre en cause chaque expérience mais plutôt d'essayer de prendre conscience des idées biaisées ou imparfaites que notre inconscient nous laisse supposer.
La prochaine fois que vous êtes sur le point de porter un jugement hâtif au sujet d'un client ou d'un collègue, essayez de poser ces questions :
« Ce client est toujours si ______ (pointilleux, difficile, insistant, en colère, etc.) » ou « Ce collègue est toujours si ______ (têtu, insolent, arrogant, etc.). »
Cette étiquette fait ricochet et revient régulièrement, jusqu'à ce que vous soyez finalement convaincu qu'elle définit véritablement la personne.
Mais pourquoi ne pas peaufiner ces étiquettes péjoratives et ajuster ainsi la façon dont vous percevez ces personnes?
Nos cerveaux ont la capacité de se modifier en fonction de nos pensées à travers un processus appelé neuroplasticité.
En donnant un regard nouveaux à vos perceptions des événements quotidiens et les interprétations que vous en faites, vous pouvez faire de votre cerveau un espace plus invitant et bienveillant.
Changez votre vocabulaire. Remplacez « pointilleux » par « méticuleux », « difficile » par « exigeant », « têtu » par « déterminé », « insistant » par « passionné » ou « insolent » par « décidé », etc. Avec ce simple changement de perspective, les personnes vont soudain vous paraître différentes.
« Gare à vos pensées, car elles deviendront des mots.
Gare à vos mots, car ils deviendront des actions.
Gare à vos actions, car elles deviendront des habitudes.
Gare à vos habitudes, car elles feront partie intégrale de votre caractère.
Gare à votre caractère, car il dicte votre destin. »
(Auteur inconnu)
Si vous cherchez à créer un changement positif au travail, il est fort probable que vous créerez aussi de l’inconfort.
Normalement, lorsque nous voulons suggérer / imposer / appliquer quelque chose de nouveau, nous disons « C’est une très bonne idée, ça améliorera notre travail, c’est une meilleure façon de faire les choses. »
Ce qui est plus difficile (mais utile) est de dire tout ça en plus de dire « et ça rendra quelques personnes inconfortables. » Poursuivez ensuite cette conversation.
Au travail, il est difficile de trouver où vous pouvez faire une différence. Il y a probablement des gens avec plus d’expérience que vous, plus de connaissances que vous, et même plus d’habiletés que vous.
Souvent, ce ne sont pas vos habiletés directement liées à votre travail qui constituent votre valeur, mais plutôt vos habiletés interpersonnelles.
Vous pouvez apporter plus de générosité, plus d’enthousiasme, plus de gentillesse, plus de résilience, plus d’énergie positive, plus de courage que n’importe qui d’autre, du moins pour le moment.
Cela peut être ce qui vous démarque, simplement parce que vous en faites le choix.
Compatir avec les autres n’est pas chose facile. Nous ne naissons pas empathiques, et ce n’est donc pas notre premier instinct. Nous ne sommes simplement pas programmés à nous mettre à la place des autres.
Démontrer de l’empathie est difficile et exigeant, mais c’est précisément ce que nous devons faire afin de vraiment comprendre les autres.